Bibliographie
  “ au dieu inconnu “ John Steinbeck  Poche
  les jeux et les hommmes : Roger Callois  Gallimard 1957 et Folio/Essai
créer le réel : Hypnose et thérapie : Thierry Melchior
editions collection psy Seuil 
Le secret de Socrate, pour changer la vie  : François Roustang
edition Odile Jacob  2009
  Qu'est-ce que l'hypnose?,   François Roustang  Minuit, 1994
Les neurones miroirs  : G. Rizzolatti Leone  Sinigaglia
Odile Jacob
l’ ethique  :  Spinoza   collection Folio Essai
LA MÉDECINE PSYCHOLOGIQUE :  Pierre Janet
  Les Lois de l’imitation Gabriel de Tarde 1890, rééd. Kimé, 1993.
Communication lors du colloque "Pour ne plus avoir peur des jeux vidéo". Mars 2002
Michael STORA
Patrick Vuillemier et yann Cojan  03/07/2009
http://www.unige.ch/presse/communiques/08-09/CDP090702.html
The Brain under Self-Control: Modulation of Inhibitory and Monitoring Cortical Networks during Hypnotic Paralysis
Yann Cojan1, 2, ,  , Lakshmi Waber3, Sophie Schwartz1, 2, Laurent Rossier5, Alain Forster4 and Patrik Vuilleumier1, 2
1 Department of Neuroscience, University Medical School, University of Geneva, Geneva, Switzerland
essai sur l’imagination créatrice  thédule Ribot Partis 1900 F Alcan
Colette Camelin
L'imagination créatrice de Saint-John Perse
Paris
Hermann, 2007
La vie inconsciente et les mouvements  Th. Ribot,...- F. Alcan (Paris) - 1914
henri Bergson : la Pensée et le Mouvant  P.U.F Paris 1907
hypnose et perception de la douleur
http://www.coma.ulg.ac.be/papers/french/Vanhaudenhuyse_RMLg08.pdf
Rainville P, Duncan GH, Price DD, Carrier B, Bushnell MC. Pain affect encoded in human anterior cingulate but not somatosensory cortex. Science. 1997 Aug 15;277(5328):968-71.
Derbyshire S W, Whalley M G, Stenger V A, and Oakley D A. Cerebral activation during hypnotically induced and imagined pain. Neuroimage, 2004. 23(1): p. 392-401.
 

Alain Lemoyne de Vernon
Docteur en Médecine 06000 Nice
www.devernon.org 
devernon06@gmail.com
et selon R Caillois le jeu  réponds à des critèrres définis :
/il doit etre libre ,  c’est à dire choisi et consenti en gardant l’apect ludique
/il doit etre circonscrit  dans des limites de temps et d’espace ,  séparé de l”actuel
i/l reste incertain , c’est à dire que le résultat n’est pas prédéterminé
/il doit respecter bien sûr  les regles préalablement  définies  et là le rôle de
l’hypnotiseur  est essentiel soit dans l’évocation pendant la transe , soit en travail face à
face ou côte à côte  soit en prescription de tâche post hypnotique
/ mais en hypnose , il ne doit pas etre improductif ni à somme nulle :
au contraire il doit  etre   une porte et un chemin  vers la solution
car le jeu comme la métaphore  est une translation , dans un cadre bien délimité ,
/Inscrit dans la transe ,  c’est une autre solution  élaborée dans ce moment virtuel
/ en travail face à face ou bien côte à côte ,
/en  tache post hypnotique:
c’est la mise en route  des possibles ,En fait c’est une  seconde dissociation
de  l’actuel : la première étant que   le jeu crée tout un champ , un  espace de  liberté
au sein  des regles . Dans ce cadre  défini    le sujet  va disposer  les éléments
  ludiques , qu’il  s’agisse  par exemple de cartes , de pions , etc   en jeu  traditionnel
  pour réfinir le jeu et  qu’il s’agisse du  game play d’un jeu vidéo ,  le sujet pourra  aussi
redéfinir  le background , l’action proposée :
Le sujet  dispose du hasard  pour réduire la nécessité actuelle 
Dans les jeux traditionnels ,
cartes , construction par exemple  le sujet pourra conduire à sa   guise  le jeu
/réussissant   une partie recomposée  qu’il va (re)  jouer dans le réel
/construisant  le module  qui remplacera  le bunker de contraintes où il est enfermé
 
beaucoup de  ces   jeux  aident  à une relecture  et à une correction de l’actuel
Dans les jeux  virtuels
- il peut devenir avatar    et ainsi incarne ( au sens etymologique ) le dieu
   redresseur des  maux dont il souffre ou se mimer  en acteur positif dans une
situation qu’il subit  d’ordinaire.
et là le jeu au sens  théatre multipliera ou divisera les chances de succès :
ainsi un phobique peut  virtuellement  se réaliser en avatar sûr de lui traversant lieux et
  situations habituellement anxiogénes,  le rôle de l’hypnotiseur etant de l’accompagner
dans ce parcours  virtuel  au long des obstacles qui jalonnent ce cheminement
en etat post hypnotique , le sujet pourra  refaire ce parcours  en prescription de tâches
dans les  limites de temps  fixées par le thérapeute .
Il peut devenir aussi  acteur  d’un jeu virtuel  de simulation où il sera  celui qui   efface
les  obstacles à sa progression ,  gomme les noeuds de douleur etc , reconstruit aussi
un autre parcours dont ’il maitrise  trajectoires et obstacles
par exemple 
dans l’ ESPT ( etat de stress post traumatique ) on peut d’abord en transe  évoquer un
jeu  de combat, de stratégie , de construction , évoquer les solutions possibles  hors
de l’actuel gameplay ; laisser le sujet choisir puis en travail hors transe  refaire le jeu
avec la solution de remplacement  choisie par le sujet . il effacera les flash back intrusifs 
comme il efface l’adversaire dans un combat de rue : entrant dans le jeu , il gomme 
les souvenirs pathogènes , en déconstruit leurs  constructions incessantes  et empeche
la récurrence par la nouvelle inflexion qu’il donne au jeu : il s’immunise contre le
passé  et devient   acteur de son  renouveau .
le jeu devient interrupteur de l’actuel : Il bloque les souvenirs intrusifs  et autorise
le sujet  à élaborer  une nouvelle histoire .
De l’inusable Tetris au combat de rue le plus gore en passant par les fly et fight 
  simulators  et équivalents  l’ éventail est grand : la seule règle :
 
bien délimiter  le but et l’espace/temps du jeu pour éviter de tomber dans la
déviance  et  l’addiction
on voit bien que le  jeu peut s’appliquer  à une multiplicité de  situations :
A partir   de la problèmatique actuelle  déliée , déconstruite   -  effacée-  le sujet va     
pouvoir :
- dessiner  un nouveau profil ,(re) construire  un édifice cohérent  supportable pour lui
-éparpiller les cartes fournies et battre une nouvelle donne  qui lui donnera le gain
-  éliminer les obstacles et refaire un parcours  gagnant
en mettant entre parenthèses l’actuel :
,/ il est entré   en il-lusion  et cette illusion  est libératrice  au sens où pour
Nietzsche , Bergson , la beauté est libératrice , c’est à dire permets de 
dégager les  significations profondes de la vie .
/ il rebondit là aussi sur la situation pathogène  pour créer un autre réel  qui va
devenir  vrai , dégagé des  encombrements paralysants . quelle que soit la
pathologie : phobies , etats douloureux  récurrents , post traumatiques ,
addictions etc  etc
en jetant les dès ,en déplaçant les pièces du jeu d’echec ,  en devenant maitre et
conducteur de  la simulation du jeu virtuel , il en sortira une nouvelle  représentation
,une nouvelle donne ,  un nouveau ludé , qui se substitueront  à l’actuel  pour
créer  un nouveau champ réel , débarassé du poids  qui le contraint .
tel  la métaphore, le jeu est structural  et structurant au sens deLévi-Strauss
 
On s’éloigne , bien sûr , des concepts habituellement  développés mais l’hypnose
depuis  les temps premiers est en perpétuelle définition  :
elle épouse les méandres des préoccupations de l’époque
Le jeu , traditionnel , numérique , n’est encore qu’au stade expériemental en hypnose
et tout comme bien  des métaphores  tels que decrits  ne s’appliquent pas  à toutes les situations   par
par  exemple au dentiste face à de soins courants ,comme à l’infirmier(e) pour un soin
douloureux , un(e) anesthésite pour une simple hypnosédation   qui utiliseront des process
plus simples et rapides ( mais qui procédent  de la même architecture  de pensée )
Selon une  récente enquète Ipsos   99% des ados de 12 à 17 ans  joueraient aux jeux
vidéo ( dont une bonne moitié tous les jours  et sans doute pas mal d’adults jeunes )
  
Reste bien sûr  à délimiter le cadre pratique  la maitrise ,le champ et les règles  ce qui
amène à une reflexion  sur l’hypnotiseur :
Si la Transe , le sujet hypnotisé , ont fait  l’objet de bien  d’ ‘études , la place de
l’hypnotiseur mériterait  d’etre complétée :
Empathique , maitre de sa technique , négociateur de la transe , donneur d’energie 
  médiateur  de la transe , pont et appui  du sujet , il a aussi par sa présence un
rôle direct  et sans revenir sur “ l’hypnose à deux “ de philippe Zindel , il est un
figurant actif  de la métaphore , un partenaire actif du jeu .
Independamment de ces deux “ jeux “  que ce,soit par exemple  dans la  maitrise  
d’un soignant qui change un pansement   chez un brûlé ,  effectue un acte technique
  douloureux ,  dans la prise en charge d’un phobique , d’un stress post traumatique
etc le thérapeute n’est pas exclu par le soigné : de son acceptation par celui- çi
dépendra  la réussite ou l’echec de la démarche entreprise  et si le soigné est pris
dans le filet de la métaphore , dissocié de son état actuel ,, le soignant  également  car 
tout en restant vigilant  il entre lui aussi peu ou prou dans cette dissociation  où il est
acteur  et s’il ne joue pas le  jeu, le patient decrochera  vite .
Il faut noter aussi  l’importance d’un imaginaire suffisant  autant chez le thérapeute
que chez le sujet : et de la capacité à communiquer
 
Le thérapeute est lui aussi en perpétuel mouvement
 
Pour conclure , l’ Hypnose , renaissante diverse  à chaque époque ,sous des concepts
  et modes eclectiques  ,  des Médecines  magiques et sacrées  à notre ére numérique ,
est une perpétuelle variation , un perpétuel mouvement  de l’ art de Soigner <;
 
c’est bien un  changement , un theatre  mais en aucun cas  un simulacre  dont on sait
avec Baudrillard que sous celui-çi il n’y a  aucune Vérité.
si on suit Aristote :
beaucoup de définitions en sont données selon l’orientation philosophique ou autre
  de chaque  auteur : on ne les retient pas içi  mais  ’on pourra  en croiser  certaines .
En  hypnose , on peut considérer qu’il ya deplacement du signifié de l’espace/temps
actuel pour  glisser vers un autre plan , un autre  espace /temps virtuel où il rejoindra le
signifiant  réel  et ainsi  pourra- -’il  rétablir les connéxions qui lui permettront - non
seulement de saisir l’origine et la nature  de son problème actuel - mais aussi  d’ adapter
une  réponse enfin “ juste “  Il y a  liquidation des enchainements automatiques
   (PJanet ) de sa problèmatique actuelle    au profit  du  retour  à la logique des
enchainements conséquents  (Spinoza)
il ya bien déliaison
en hypnose la métaphore est surtout  orale mais déborde le champ de la parole pour
rejoindre l’universel   et l’hypnotiseur déroule une récit , un paysage , une action , des
tropes virtuels , comme l’ecrivain inscrit le roman  dans  un cadre , un paysage dont il
trace les contours , précis ou indéfinis .  Dans cette histoire -propice à l’évocation -
entremélée de couleurs ,  d’ odeurs , de saveurs , de sons qui en font sa singularité , le
sujet va puiser les éléments informatifs , imiter  des schèmes pour recréer son propre
réel : l’hypnose - par   l’ aspect métaphorique -  devient  infomative  et interactive.
à partir de là  elle autorise un Réarrangement  qui permettra peut etre au sujet- non
seulement de se libérer de la problèmatique pathogène  - mais plus  aussi  de se 
( re) reconstruire .
Ceci rappelle la nécessité de choisir une métaphore adaptée et non se perdre  dans on
ne sait quel lyrisme de bazar où le sujet se perdra :
 
la métaphore est structurale au sens de Levi- Strauss
dans un précedent article  :
hypnose et métaphore steinbeck comme passeur sur ce site ,
le  passage de la  gorge  dans “ au dieu inconnu “  de  John Steinbeck  est une
métaphore symbolique  de la trajectoire réelle  d’Elizabeth entre le plan actuel
de la la jeune fille et le plan en devenir  de la femme .
 
Ceci  se réalise - tout au long de l’histoire ,par  la description du trajet en  chemin  de fer,
en  carriole  , dans les  aspects changeants  de la faille  rocheuse , sous  toutes les
variations du  ciel et de la terre  , dans le grondement sourd  de la rivière en contrebas
et accompagne  la montée  de l’etroit sentier escarpé où peinent les chevaux , puis
l’apparition de la vallée : Elizabeth s’eloigne de son temps présent ,   l’émotion qu’elle
ressent  à quitter son statut de jeune institutrice se fond dans la sensation   qu’elle
ressent  devant  cette magnifique fresque   que  Steinbeck - comme  dans un lent et
magnifique panoramique  - déroule   sous ses différents aspects : fresque végétale , ,
minérale animale , universelle avec ses odeurs , couleurs et sons . Cette fresque  
passe au premier plan , devient sienne et son actuel   -  elle y puise les éléments
qui la font passer de l’espace/temps jeune fille à l’espace /temps  femme  qui va 
devenir  son réel  au bout de la passe , à l’aube de  la vallée issante , au bout de la
passe  
 
et ce mouvement ,  cette progression initiatique  d’ Elizabeth  imite bien  le
franchissement de la gorge qu’elle  se réapproprie pour réaccorder son propre
cheminement :
“ on est devenu soi-même , imperceptible et clandestin dans un voyage immobile ....
mes territoires sont  “  “ hors de prise “, non parce qu’ils sont imaginaires , au contraire ,
parce que je suis en train  de les  tracer
( Fitzgerald -Mille Plateaux)
La métaphore autorise le  glissement analogique , sémantique ,  du plan  descriptif
du paysager exterieur au plan sensitivo-moteur , intime au sujet  dont elle pourra  etre
le ressort du  devenir.
cette variation  verbale, non verbale , sonore ,visuelle , auditive ,  sensuelle  
est  la porte qui ouvre tous les possibles
 
,  quelque définition qu’on lui attribue . cet art de la parole , de la description   qu’on  peut
décliner ,  dérouler  , réembobiner  comme  un film, ,s’approprier en se  fondant dans
l’action  n’appartient  à aucun courant  de pensée , à aucune école car par essence  cette
figure de rhétorique est une  ligne de fuite ( Deleuze  et Guettari )  qui permets -
ou non - de construire un espace/temps singulier , réel, actuel  en perpétuelle évolution.
 
La  metaphore est vive  pourrait-on dire en paraphrasant Ricoeur .
 
Si l’hypnotiseur lance le clap de départ ,s’il est le  regisseur  de ce théatre  c’est le
sujet  qui tourne  la scène et la joue et son jeu pourra changer l’enjeu ( sinon le je )
d’où l’intéret de bien la maitriser
 
car l’hypnose  est  aussi inconstante  et variable ( Chertok) que tout fluide , que
toute imagination   et défie  tout plan raisonné comme tout rituel ou exorcisme figés .
’L’ hypnose echappe  ainsi  à toute définition , à toute  catégorisation  et  même 
si on peut lui trouver par neuro imagerie ou tout autre processus    un support neuro
biologique ,il ne sera jamais   spécifique  car l’hypnose est un dialogue  permanent
inconstant , une  interréaction  globale  qui ne se satisfait pas  d’un processus unique ,
d’une seule  localisation où on voudrait la  contraindre ,
le processus hypnotique n’a pas d’aire cerebrale spècifique, dédié
il fonctionne en réseau .
il se fond dans la plasticité cérebrale
Il s’entremèle et interréagit  avec les cinq sens , du  cortex  préfontal aux structures
cérebrales  profondes  dont il emprunte les voies et carrefours tout comme par le jeu
des neurones miroir ( Rizzolatti )il interréagit avec le monde extérieur  et l’hypnotiseur
le SDRC ,l’ ESPT, certaines  parésies  sont un  exemple  de cette subtilité d’action .
Ue expérience recente menée à Genève- patrick Vuillemier et yann Cojan -  est 
  interessante ( juillet 2009)  car elle montre la synergie d’activation  du cortex préfontal et
  du complexe  limbique ( hippocame /amygdale /circonvolution cingulaire ) tout ce
système est  impliqué  - non seulement dans l’activité motrice , la douleur mais aussi 
dans la  représentation de soi  et dans les encodages de la mémoire  et l’activation  
de certains de ses circuits . .
dans cette  situation  le cerveau  se pense , pourrait-on dire en reprenant les hypothéses
des chercheurs Genevois : au delà de la simple perception - c’est à dire de la reception
d’une sensation - le sujet adopte une attitude introspective  d’où sortira peut etre une
action :
 
l’Imagination  s’active et prends le contrôle du cerveau
 
c’est non seulement la capacité - au sens de St John Perse -
d’explorer  ses propres profondeurs et donc sa problèmatique
mais  l’imagination est la capacité  d’inventer  ( in venire ) découvrir à partir  des debris du  passé
, en s'appuyant sur le passeur ( imitation )
c’est aussi la capacité de se projeter et donc de créer un nouvel
avenir ( action / moteur  en paraphrasant le metteur en scène )
  C’est un des buts de l’hypnose
Un autre procédé qui convient aussi fort bien à l’hypnose est le  jeu  qui permets  :
- une  autre approche  de la problèmatique
- un autre cadre  de  résolution
Il n’ya pas d’apprentissage sans expérience hédoniste  a pu dire Freud
pas plus que dans la métaphore où la complexité de la rhétorique est laissée de côté ,
on n’entre pas içi dans une théorie générale du Jeu dont on retrouve quelques éléments
mais le cadre doit etre clairement etabli :   il faut  éviter toute dérive :  le jeu  ne doit etre 
ni  compulsif ni addictogène  en se limitant à l’évocation des autres  possibles qui à partir 
  d’une situation de départ  cohérente avec la problématique du sujet  pourront créer la
dynamique  d’un  changement positif pour le sujet , dans la perception des noeuds ,
des enchainements   automatiques , dans la  maitrise des  mécanismes de correction de
la situation pathogène par le sujet lui même
avec la médiation de l’hypnotiseur
il n'est pas question de « corriger » quelqu'un, mais de l'engager dans
un processus de découverte lui permettant de retrouver sa propre
fonctionnalité
qu’il s’agisse de jeux traditionnels ou   de jeux  numerisés , video , virtuels ,
or qu’est ce que le virtuel , sinon le réel en puissance ?
le jeu  est un terrain  d’activité  limité par les regles : autre  espace/temps
’l’ hypnose médicale est  une  deliaison de l’espace/ temps actuel qui permet
de se disjoindre des bordages du présent ,  de l’actuel.
 
l’hypnose médicale entraine une   variation de l’activité mentale  actuelle qui permets à
l’esprit de s’évader des  circuits reflexifs qui l’ enchainent pour retrouver une perception  
  qui transcende cet espace/temps et va peut etre lui permettre - par l’autonomie  de
pensée ainsi retrouvée  - de découvrir  - de lui même et en lui -  l’ origine  et les
mecanismes de correction qui lui paraitront nécessaires .
l’hypnose médicale  permet donc une séparation  de l’actuel  et par  un processus
de recherche ,  deréarrangement du réel
l’ hypnotiseur induit   l’état de transe  , espace/temps hors du moment 
dont il reste cependant relié ne serait-ce que par le pont de l’hypnotiseur : Là,
  le patient appréhende et mets en situation sa problèmatique  et pourra ou non
concevoir et initier   les processus correctifs  en s’appuyant sur les techniques  de
l’hypnotiseur  dont  on retient içi parmi tant d’autres :
- la metaphore
- le jeu
Ils sont  des leviers privilégiés  du processus d’autocorrection élaboré par le 
patient dans ’etatr de transe grâce à la mediation   du thérapeute hypnotiseur
on revient sur  ces notions
- l’Hypnotiseur est- à la fois  le  négociateur du  passage vers  l’ etat de transe
                                 - à la fois le   donneur d’energie du changement
                                 -  à la fois      attachement et pilier du rebond  :  on sait   -  voir l article
etats douloureux, fibromyalgie, hypnose, résilience : le cas elodie
qu’il ne peut  y avoir résilience  c’est à dire prendre acte  sans cet attachement 
qui par imitation  principalement  permettra au sujet de rebondir  sur sa propre pathologie ,
  sur  ses symptômes  pour enclencher una autre mouvement , une autre dynamique
comme l’handicapé s’appuie  sur ses béquilles , sur son fauteuil pour dépasser  le parcours d’obstacle de son quotidien .
 
Hypnotiseur -attachement certes, pour démarrer l’hypnose , mais surtout pas
le seul  , aux risques de dérives : le sujet devra trouver autour de lui d’autres
sujets , d’autres situations  qui auront ce statut d’attachement
 
Donc  par des techniques  maitrisées  - que le sujet va s’approprier - l’  hypnose
va  permettre un détachement , une libération de l’espace/temps actuel pour  “ revisiter “
dans l’ espace virtuel de la  transe  toute sa problématique , des causes  aux
déraillements  et retrouver une liberté " créatrice  d’un nouveau  réel " .( T Melchior )
Le thérapeute est un des éléments clés de ce détachement :
donneur d’energie ,modèle à imiter ,  il va permettre au sujet  de  s’impliquer activement  dans les
processus de reconnaissance , de compréhension et de  déliaison  de l’ensemble 
souvent mélé des  enchainements pathogénes de l’etat actuel  et ce  dans  cet ailleurs
qu’est la Transe ,cet  espace/temps virtuel et transitoire où se (re)-jouera l’histoire du
sujet.
Dans ce théatre , dans cette relecture, le patient  joue un rôle actif , essentiel  tout
comme le jeu de l’ acteur de théâtre , de cinéma  , par sa composition,  est un élément
du succes ou de l’ echec  de ce théâtre , du film :  dans  l’ intrigue   des
scénari qu’il interprète , il pourra reconstrruire son Je   et l’hypnotiseur - en plus d’induire
la transe - est celui qui l’accompagne  et fait le lien avec la réalité présente dont il reste la
trace  et le lien .
l’hypnotisé - comme   le montre  l’imagerie cérébrale où alternent  zones cérébrales 
hyperactivées et zones “ muettes “  ,eteintes  , - sans qu’on puisse  retenir à ce jour
une zone céébrale dédiée -n’est pas le simple spectateur  d ‘un tableau installé par
l’hypnotiseur mais le créateur , le  scénariste  et l’interprète de l’histoire qu’il va jouer
:
: auteur et acteur donc où certains sont plus habiles que d’autres
mais pour  ce faire  il va puiser dans la banque de données que lui propose l’hypnotiseur
et içi on en retient deux :
- la métaphore
- le jeu
qui chacun  implique la notion de déplacement   donc de changement/mutation  à partir  des
objets  ou représentations que le sujet  puisera/imitera  dans  ces deux procédés
 
  il est  fondamental que l’hypnotiseur ne propose  que des  situations , des possibilités
où le sujet reconnait  la sensation  des bribes de son histoire , des briques à partir
desquelles il pourra (re)  construire  sa propre histoire devenue vraie , débarrassée des
entraves du passé  qu’il a pu reconnaitre , déposer comme un fardeau, dépasser .
La métaphore  étymologiquement est  un transport  de plan à plan  par voie analogique
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HYPNOSE / CHANGEMENT :
MÉTAPHORE ET JEUX
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