COUBALAN  CASAMANCE
EN 2016 une première action médicale  à Coubalan  Casamance soutenue par l'association française Terre d' Azur  avait
permis une premier aperçu sur la prévalence de l'HTA et DT2 dans cette zone  rurale des Kalounayes .
Il ne s'agissait pas d'une étude épidémiologique stricto sensu mais d' une estimation  de la prévalence du DT2  de l' HTA  et de  leur association  au  cours  d'une période de dix jours  de consultations au poste de sante  de ce  gros village .
l'effectif comptait 375 Hommes/Femmes non discriminés .
les resultats obtenus donnaient :
TROUBLES DU METABOLISME DU GLUCOSE 
  6. 9 %   de DT2  avec glycemie  ≥1,30  et   8,8% en incluant les IG  ( glycémie entre 1,10 et 1,30 mg/ml )
résultats obtenus non par sang veineux mais par sang capillaire   avec des critéres légérement différents  de ceux de l' OMS.
Dans la tranche cible 35-60 ans où la DGS donnait  en 2016 un chiffre de 5,4% on trouvait : 5,8%   corrigé  à 6% en incluant les 35/60 ans
la proportion chez les  personnes agée etait  la plus  importante mais on note un taux d' IG + DT2  de 2,4%  dans la première tranche d'age  ce qui souligne l'importance de la prevention précoce  pour eviter  une morbidité ulterieure lourde sur le plan des complications et handicaps inhérents à cette pathologie  ainsi  que le  poids financier considérable  d'un traitement médical à vie  tant pour l'individu , la famille que pour  la collectivité nationale .
cette étude était un aperçu et non une étude épidémiologique véritable .Elle portait par ailleurs uniquement sur les cpnsultant(te)s du venus au poste de santé et non sur la population globale du village  d'où possibilité d'un effet " loupe " avec les autres limitations précisées dans ce premier article
.
Un deuxième passage en décembre 2017 , toujours soutenu par l'association Terre d' Azur a permis d'une part de voir si les conseils de prevention /traitement etaient suivis , d'autre part  d'apprecier à nouveau - avec le regard  et les moyens du clinicien et non de ceux de l'épidémiologiste  l'importance   de ces deux pathologies 
Du point de vie Suivi
les DT2  et HTA  ont  en partie suivi les recommandations : suivi plus regulier par l'ICP ,  efforts concernant l'alimentation et l'exercice physique  :
ceci est  valable essentiellement pour la categorie de personnes actives  de 18à 60 ans
 
. Au delà - en dehors d'un traitement médical mieux suivi , il est difficile de changer les habitudes et les modes alimentaires 
Difficile en particulier d'introduire plus de fruits et de légumes , traditionnellement plus vendus que consommés quand la production est là
 
Cependant les DT2 ET HTA revus qui avaient béneficié et suivi   ces simples conseils + tradipratique eventuelle , sans traitement médicamenteux chimique  , selon les  modalites indiquées  dans  l'article précedent ont vu leur statut biologique  stabilisé ou en  légére diminution avec surtout la perception d'un meilleur etat physique , psychique  .
Ce début de résultat  encourage à  développer plus largement l' aspect non médicamenteux de la prise en charge :
Nutrition et exercices physiques .
 
On l'a déja vu dans le précédent article , cette prévention primaire  est pourtant nécessaire au vu  des difficultés  d'assumer la charge financière d'un traitement médical régulier quand la maladie est bien installée
Ceci pourrait etre fait par des ASC  formés  sous le contrôle de l'ICP , lui même préalablement formé par le Médecin de District et  par des stages au près du Centre de référence . avec des reflexes simples  comme par exemple l'inspection systèmatique du pied diabétique , une bandelette urinaire systématique , la recherche simpliifiée  d'une rétinopathie - hypersensibilité à la lumière - outre les examens habituels .s'ils peuvent être pratiqués .
Cette formation pourrait etre assurée aussi par des étudiants en médecine de 3ème ou 4ème année au cours d'un stage d'un mois par exemple dans les postes de santé, ainsi que par des éléves infirmiers(e)s en fin de cursus  dans les mêmes  conditions ,
 
sans oublier l'information scolaire +++ qui bien assimilée  évitera bien des pathologies futures ,
les enfants jouant aussi le rôle de rappel  de mesures  de prevention auprès de leurs parents  et .
les patients les plus receptifs devenant à leur tour  référents éducatifs :
La participation active des patients à la gestion de leur propre pathologie est un facteur positif important  de l'évolution de la maladie .
Sans oublier bien sûr lorsque  i dans le village il y a  une ou plusieurs personnes aptes à cela -
et pas mal  de jeunes font du sport -  l'organisation d'une seance hebdo ou bi hebdomadaire   de gymnastique collective basique  basée sur les mouvements  qui ne nécessite aucun investissement particulier  hors la volonté d'y participer .
 
la participation collective est un trait de vie  de ces villages. Il devient un facteur important de réussite en leur laissant l'initiative de l'organisation avec deux ou trois idées de base  qu'ils développeront  d'eux mêmes  si le projet suscite l'adhésion .
Du point de vue Chiffres
l'évaluation chiffrée est importante  car elle détermine l'attention portée à ces pathologies : elle doit etre complétée par le regard anthropologique qui permet  d'affiner la prévalence  selon le bassin de vie  et les modes de vie que celui çi induit
.
Il doit etre complété par le regard du clinicien  qui  nuancera  la marche à suivre  selon les différentes formes que ces pathologies  prennent chez chacun  et chacune ..
On rappelle qu'il s'agit d'un chiffrage en dispensaire et non d'une étude épidémiologique transversale au sein d'une population donnée .
Bien que le panel soit différent  en 2016 et 2017   ( respectivement 375  et 300 HF non discriminés ) on peut en tirer  des éléments d'appréciation :
IG  ET DT2
En 2016   IG  et DT2 panel de 375 HF non discriminés
IG= 28  =7,46%  de l'echantillon   (375)
DT2 =26= 6,93%  de l'echantillon (375)
IG+DT2 = 54  = 14.40 % de l'echantillon (375)
En 2017  : panel de 300 HF non discriminés
IG=28=9,33% de l'echantillon (300)
DT2=28= 9.33%  de l'echantillon ( 300)
IG+DT2=56= 18,66% del'echantillon (  300 )
Malgré le biais de l'echantillon non identique  ,l'  augmentation   des IG  et des  DT2  montre la permanence sinon l'extension de ce trouble du métabolisme  du Glucose .
HTA
En 2016  seules  étaient prises en compte les HTA  stade JJ  (16/9) sur ce panel  de 375 HF non discriminés
HTA II  =66 /375=17.6%
En 2017 sur un panel de 300 H/F non discriminés  :
HTA II=31/300 =  10,3%  ce qui  représente un  écart important qui interpelle
pour  etre complet  en  2017
HTA I  ( <14/9-16/9 >) = 29/300=9,6%
HTA I+HTA II = 60/300  = 20%   ce qui est  cependant inferieur au taux global d' HTA couramment observé (+- 23%) mais  ce dernier  chifrre  est relevé  surtout dans les villes .
Dans la tranche active 35-60 ans   le taux  HTAI+HTAII  est de 7,3% en 2017 et de 4 % si on ne retient - comme en 2016 - que les HTA II
facteurs pouvant  expliquer un tel ecart  entre HTA II 2016 et HTA II  2017 :  :
/les consultants venus des  regions et ville du Nord ont été écartés du panel  dans la mesure du possible +
/meilleure observance hygièno diététique (  exercices physiques réguliers , alimentation plus adaptée )
/ meilleure observance médicamenteuse  conventionnelle ou autre  pour les personnes antérieurement  dépistés et briefés .
Cet item permet de souligner l'importance de la formation du personnel médico social  du village  et partant , de la participation active des patients dans la gestion de cette pathologie.
 
/sans negliger les possibles erreurs de relevés  faits  par un seul opérateur
Ce qui souligne la nécessité d'une  étude épidémiologique transversale  effectuée par une equipe dans  des conditions standardisées sur la population globale  et non exclusivement sur celle venue en dispensaire .
Néammoins les taux relevés dans la tranche d'age basse  souligne l'intérêt du  dépistage , de conseils hygièno -diététiques ,  donc d'une prise en charge précoce sans négliger les ressources médicinales  traditionnelles propres à la region dans la mesure où elles sont validées  par des données pharmacologiques  recoupant l'emploi empirique et  à doses raisonnées,  dans l'optique définie par l' OMS .
Ceci a été développé dans le premier article
 
Au delà de la valeur  arithmétique des chiffres  cet aperçu est suffisant  pour le clinicien . Il permet de porter une attention particulière  à cette problématique   et pourra lui permettre   de " protocoliser " une stratégie thérapeutique la plus claire  possible pour le personnel infirmier  d'un  poste de Santé , après un schéma explicatif clinique simple des situations rencontrées . et cette stratégie  repose essentiellement sur l 'information / prévention .
Au total peu  de modifications  arithmétiques significatives entre les deux études successives pour le clinicien
  qui  insiste à nouveau sur  la prévention  :
 
diétetique et exercice physique contre la sédentarité et le manque de pratiques  physiques avec une reflexion supplémentaire sur la nécessaire articulation/centre de Traitement de Référence /Poste de Santé /Village :
En effet
“Agir là où les gens travaillent , vivent , pratiquent leurs loisirs  va devenir essentiel dans la prise en charge des maladies chroniques “ dr   Karol E Watson  UCLA
Les travaux de  E E Foley , Fatoumata Hane    Enseignante - Chercheuse socio anthropologue ,à l'Université de Ziguinchor  ont largement éclairé les inégalités structurelles  qui se répercutent  sur le secteur de la Santé  :
De la" Santé pour tous " - Alma Alta ( 1978)-  à l'Initiative de Bamako  ( 1987)  , le  poids financier  des Soins  s'est déporté  de l' Etat vers l'Individu :
C'est particulièrement sensible  dans le secteur informel très peu  protégé .
On a donc d'un côté  une offre de Soins  efficiente  avec  dispensaires , hôpitaux  pharmacies laboratoires pharmacies privées , optique etc ,théoriquement   équipés  et fournis en médicaments par les différentes PRA et Grossistes Répartiteurs  , de l'autre une population_ à+- 90% dans le secteur informel -   dont les moyens financiers et la protection sociale ne lui permettent pas d'accéder de façon  satisfaisante à ce plateau de Santé .
Dans ce contexte ,
La présence désormais d'un centre de dépistage et traitement de l' HTA et DIABETE  à Ziguinchor  est certes   bienvenue  mais ne peut suppléer le  travail  quotidien  au  plus près du terrain 
 
/par l'explication des conseils  élémentaires  nutritionnels ,
/par la démonstration  pratique  d'exercices simples contre la sédentarité et le déficit  d'activités physiques ,
a faire chez soi ou mieux  en petits groupes
 
  donc adaptés à un  mode de vie acceptable pour ces populations rurales sans les perturber   car elles  n'ont guère le  choix de diversifier leurs activités et leur alimentation   pas plus que celui d'assumer  le coût régulier des traitements dispensés de façon quasi automatique  par ces centres de soins .
ce qui nécessite donc
 
un renforcement de la  protection sociale : CMU , mutuelles de Santé Communautaires
une attention particulière portée à la Prévention .
En effet
le défi  de la Santé est  double  au Sénégal comme pour beaucoup de pays d' Afrique :
/ Assurer  les soins essentiels autant pour les  MT  que pour les  MNT au stade  de maladie déclarée  et de complications .
/Assurer  une prévention  suffisante pour éviter l'installation  de ces risques .
Mais  le budget consacré à la Santé est limité  , d'où nécessité   de rééquilibrages et d'arbitrages délicats  dans un contexte de ressources contraintes  , les efforts actuels portant d'abord  sur le  volet traitement des pathologies constituées , par le biais des différents centre de santé , par le biais de la protection sociale .
la Prévention se résumant souvent au seul dépistage , nécessaire mais pas suffisant .
Sur les diverses  structures  de  la protection sociale actuelle ,  les travaux de Fatoumata Hane (et coautrices )donnent un bon éclairage d'étape  .
Et malgré tous les efforts , il persiste un accès aux soins à deux vitesses , le secteur informel restant dans le deuxième wagon .
Dans la perspective de la  prévention primaire- outre l'indispensable dépistage -   on peut noter :
/l'intérêt  de former des ASC  sous l'autorité de l ' ICP  qui par des causeries régulières  donneront  les éléments de base .
/  une information scolaire régulière sur les facteurs de risque de ces pathologies , la nécessité d'une prise en charge précoce:
Les écoliers  sont  de précieux relais  auprès des parents . et de  très bons éducteurs 
car la prévention c'est d'abord de l'éducation
Ceci  peut aboutir  à la création d'une sorte de patients-partenaires  / relais qui diffuseront au plus près de la population les conseils pratiques au quotidien, en particulier pour la  façon de cuisiner   et les ingrédients  utiles , ceux à éviter , en utilisant les cultures traditionnelles , en s'aidant de maraichage s'il y a possibilité .
En dehors  du coût environnemental  de tels établissements urbains  de soins ,
 
  le schéma  de soin  occidental   n'est sans doute pas la meilleure ou la seule réponse dans ces zones rurales souvent éloignées .
un réseau   de santé primaire local de soins solide ,  aidé par  la participation active du village avec les ASC  et  avec  éventuellement les Patients Volontaires  formés a minima -  l'est sans doute davantage , car ce réseau peut  irriguer en permanence  le tissu social du   groupe ,  en répercuter les retours tout en gardant l' originalité  de leur culture et traditions .
Cela implique donc la nécessité d'acteurs locaux , d'un cadre défini,  et pose le problème de la pertinence des multiples aides internationales  dont on peut s'interroger- pour nombre d'entre elles - sur la cohérence et l' insertion dans un système de santé dont les objectifs ne sont pas forcément en adéquation avec ces multiples actions ponctuelles par définition non pérennes *
*Ceci fera l'objet d'un abstract ultérieur .
Cette  articulation  :médecin de district/ icp/asc /village  et centre de traitement urbain parait indispensable :Etant donné la structure de soins au Sénégal  ,il parait utile de répéter qu' un réseau local  de soins primaires robuste , compétent ,  régulièrement formé , en prise directe quotidienne avec  les réalités locales  peut suppléer  à l éloignement  , aux lacunes de prise  en charge  et au coût  d'un établissement hospitalier - toujours beaucoup plus dispendieux - pas forcément en adéquation avec l'état et les possibilités  de suivi  des villageois.
Il ne s'agit pas de distribuer  simplement et mécaniquement  bilans  soins  médicaments et rapides conseils stéréotypés , il faut prendre en compte les conditions de vie , la culture et les rites ancestraux  aussi bien culinaires  que sociaux , les possibilités  d'exploitation agricole - et de maraichage -  à la campagne  , de fournitures alimentaires en ville ,
pour déterminer  un plan  d'action  tenant compte des réalités locales  sans  s'obnubiler  sur des chiffres  pré- déterminés  dans des sociétés occidentales / occidentalisées dont les modes et standards de vie sont bien loin des réalités du terrain  .
Pour les populations isolées  vivant en petits groupes , le modèle des équipes mobiles du Kaicedrat à Bala Sénégal Oriental est sans doute la bonne réponse  pour une  action pérenne et efficace .
Ces équipes ont été  initiées pour l'information , la prévention et  suivi des MT ( Palu , Bilharziose ....) ,  la surveillance des grossesses, les conseils pré et post nataux  et  les  recommandations d'hygiène générale d'usage .
Elles peuvent parfaitement s'adapter à 'information /dépistage/ prévention / suivi des MNT d'autant que ces équipes mobiles  colligent les pathologies rencontrées .
Il est donc  possible  d'en suivre la fréquence  et l'évolution   dans la population  générale .
Ceci  cependant implique un effort financier de l' Etat tant au niveau CMU, mutuelles communautaires de Santé  que surtout au niveau de la formation/information / prévention/soins  de la  structure villageoise  et des populations isolées..
On peut résumer  cette  stratégie “ Bottom up  “  :
toute initiative qui part de la base  a plus de chances de réussite qu'un schéma thérapeutique décrété d'en haut. 
Pour le seul diabète T2,  au  stade - pas si premier que ça  -  de la seule 'intolérance au glucose ( prédiabète )  les lesions vasculaires   rénales et métaboliques  dues à l'hyperinsulinémie  sont déja bien  présentes, d'où la nécessité d'agir très  tôt , avant l'installation de l'obésité.
/Ceci implique aussi la  capacité de la population de s'adapter aux changements de mode de vie nécessaires à la réduction de ces facteurs de risque  compatibles avec une acceptation suffisante  : Modifications d'une alimentation  souvent séculaire , modifications du rythme de vie , prise en charge  par un effort personnel et collectif au niveau du village , engagement durable d'une population informée et consciente  de la nécessité d'adaptations  souvent difficiles à mettre en oeuvre  : ne plus s'en remettre- quand on le peut - aux seuls médicaments  traditionnels  et /ou chimiques modernes , à la fatalité  mais mobiliser ses propres ressources , ses propres capacités  réactives , en lien avec l'encadrement médical ,au lieu de rester passif face à ce  problème  de cette inégalité sociale structurelle  qui dépasse le seul secteur de la santé .
C'est un véritable défi : .
Devenir Sujet  ( de sa vie ) et ne pas rester Objet  ( de soins ).
c'est la Résilience  indispensable pour qu'une telle prise en charge soit efficace sur le long terme
  C'est un travail éducatif , personnel , collectif  de longue haleine .  à mener en commun: village /personnel soignant  qu'il s'agisse du dispensaire  et/ou des équipes mobiles
avec relance incessante des pouvoirs publics pour obtenir que les  moyens   disponibles soient plus facilement accessibles à tous ,  seule façon de sortir de " cette culture  de la pauvreté "  déja évoquée dans le premier article
.
Les populations locales - même analphabètes /illettrées - sont réceptives  aux  messages sanitaires  s'ils sont correctement et périodiquement relayés ( rôle ++ des images  dessins , tableaux....au delà de la simple explication  )
  et si bien sûr - en l'absence d'insécurité alimentaire ,  de  malnutrition - il existe une possibilité locale  de diversification alimentaire .
 
D'où la nécessité , dans le cadre d'une politique sanitaire renforcée , d'une action conjointe sur l'élargissement  des ressources alimentaires ( fonio ,mil , sorgho,  maraichage+, arbres fruitiers  par exemple ) et de la répétition  des messages  non seulement par M. Diabète ( cf 1èr article )  par exemple
mais surtout  par les relais villageois , stimulés le cas échéant par le passage  des équipes mobiles , de façon à ce que le plus de monde possible  se sente impliqué et participe à cette politique commune de Santé .
 
dans l"hta et le diabete t2 la priorité doit être donnée à la restriction salée et à
l'obésite soit par surcharge alientaite soir par mal nutriton selon les cas
 
le cap du dépistage est désormais  passé ; priorité à la prévention c'est  dire à l'éducation alimentaire et physique
 
Cette action doit etre soutenue non seulement par une une aide  humanitaire extérieure , illusoire sans  le relai  régulier d'une association médico sociale locale , mais par  une forte implication de l'Etat  dans  les systèmes de Protection Sociale , à généraliser dans chaque village , pour un prix compatible et un panier de soins suffisant .
" ce que je fais pour vous , si je le fais sans vous , alors je le fais contre vous "  ( Nelson Mandela après Gandhi )
En   conclusion :
L'Information /Prévention/ Prise en charge multivalente :
sur le  terrain - par l'encadrement médicosanitaire
par le terrain - avec la population active
permet  de  retarder -  et dans le meilleur des cas - de limiter   handicaps, morbi-mortalité  et coûts difficiles à assumer .
Etant donné la structure de soins au Sénégal ,ll'Education  parait etre  l'arme la plus efficace  non seulement sur le plan médical mais aussi sur le plan sociétal   
 
Souvent évoquée , elle n'est quetrop  rarement  mise en oeuvre de façon systématique .
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Dr lemoyne de Vernon
Nice  Fr
devernon06@gmail.com
www.devernon.org
II) HTA et Diabète  - Sénégal
    zone rurale Casamance 
: Agir Local  au Quotidien - 12/2017
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